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Attentat, l’agitation !
vendredi 26 août 2016, par
Action
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Un sujet que, dans l’Yonne, on traite depuis le mois de janvier. À écouter les débats dans les médias nationaux, il semble qu’on soit en avance. Pour autant, la FSU 89 s’inquiétait (et s’inquiète toujours) de la réalité de la protection dans les établissements.
Dans cet article, puis dans celui-ci, la FSU rendait compte des travaux réalisés en CHSCT, puis de notre inquiétude face à la réalité sur le terrain. En effet des ordres et notamment des délais contradictoires sont venus précipiter les choses au dépend de la qualité. Le travail ’intelligent" vers lequel on semblait se diriger à l’initiative de l’Inspection Académique a été presque aussitôt remis en cause par des ordres arrivant du rectorat ou du ministère.
De plus, des équipes ne se parlant pas, l’une issue de la gendarmerie et l’autre du rectorat, ont circulé dans les écoles avec des discours différents, voire contradictoires.
La FSU prend très au sérieux la menace et estime que le plan de prévention de ce risque doit être fait très sérieusement, même si, et justement parce qu’on ne saura peut-être pas faire mieux que limiter les dégâts. Ça n’ira pas sans dégager du temps pour le faire et des collaborations avec, notamment les forces de sécurité. En effet le problème est fortement lié au contexte et spécifique à chaque établissement, voire à chaque scénario : attentat à proximité nécessitant la mise à l’abri de "balles perdues" ou attaque de l’école nécessitant une fuite visant à limiter le nombre de victimes ?
système l’alarme interne et vers les forces de sécurité
communication avec l’extérieur
formation au secourisme spécifique face à un grand nombre de victimes de blessures de guerre.
stratégie de fuite ou "se cacher" ?
font partie des multiples questions à se poser.
La formation ne pourra pas non plus se limiter à celle des cadres. Chaque personnel enseignant ou non, doit être pleinement associé au travail.